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Vomir la "trostlose Ungefähr"!
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6 octobre 2008

De la lacheté et du déterminisme

Les esprits les plus valeureux sont ceux qui qui font vaciller les idoles devant lesquelles la plèbe se prosterne!!!Ainsi je ne peux que m'incliner devant l'audace de mon accolyte qui se permet ou du moins qui tente en une phrase d'envoyer au panthéon de l'Histoire Weber et son désenchantement du monde [ Faillite des sciences sociales, la recherche de vérité à propos de l'Homme en lui même est inexorablement vouée à l'échec] Certes je nie la densité de son art autant discursif que digressif mais vous l'aurez compris les limites de mon entendement me contraignent à me focaliser uniquement sur cette question du rapport de l'Homme à la société. En d'autres mots à une aporie annoncée, au diable les conventions; la métaphysique à un attrait auquel je ne puis résister, alors je me propose de vous présenter ce que vous êtes en droit de considérer comme simple Idée de ma raison, vous ne trahirez pas le vieux Kant, et vous n'offuscurez pas la bienséance de l'éthique rhétorique. Par conséquent le débat s'ouvre sur cette notion de changement, qui de l'Homme ou de la société doit effectuer la révolution copernicienne?Excuse moi Dude, mais l'implicite que tu glisses dans ta réflexion laisse pour reprendre ta métaphore la porte ouverte aux esprits bien pensants et aux têtes plus pleines que bien faites ( ces jeux de mots sont certes pédants mais sont à vocation élitiste!): Qu'entends tu par changement?Changer est-ce irrémédiablement devenir un autre?(Annales bac, je veux jurer avec ta sagacité par la faiblesse de mes références :d) Enfin bref, ne vois pas ici un blâme, la critique est aisée lorsqu'on se contente d'observer,ainsi je reprendrais ton axiome directeur pour l'orienter vers une perspective que tu semble avoir délibérement éviter, ton anti existentialisme t'a toujours été fatal...En d'autres mots reprenons ce debat qui de l'Homme ou de la société doit changer? Changer donc effectuer une rupture avec un modèle existant, un système de valeurs quelconque, en définitive cette dimension factuelle normative que tu semblais évoquer, sommes nous d'accord? Justifions le propos, ce besoin insidieux de changement semble être la réponse à une crise profonde qui comme tu le sais nous ne cessons d'arpenter, en quête de vérité à propos de nous même nous ne semblons pouvoir nous forger une identité propre dans le monde dans lequel nous évoluons, ainsi il nous apparait bien plus aisé de condamner une société et un espace sociétaire ayant été conduit à sa perte par la poursuite d'idéaux galvaudés, qu'effectuer un véritable retour sur notre propre responsabilité, nous sommes lâches! Vois tu pourquoi j'affirmais  que ton aversion pour Sartre t'es quelque peu préjudiciable! Ainsi plus que sur la notion de mauvaise foi que nous avons démontré plus ou moins habilement, mon esprit perd quelques peu de sa vivacité à ses heures tardives, le but de notre réflexion est de prouver que la question initiale est fondée sur un non-être philosophique...Oh harot sur le baudet, cet homme est atteint de la peste! ( excusez moi mais vous avez deja essayer de faire de l'humour avec une fable de La Fontaine?) En effet elle place l'Homme et la société sur un plan d'égalité autant stupide qu'irréfléchi, de plus elle sous entend que le changement de la société pourrait engendrer un changement de l'Homme. ce qui me parait quelque peu hâtif, en effet cette thèse propose l'idée que ce que nous pouvons être influencé par ce que nous dominons ou ce que nous consituons, en définitive elle place le raisonnement sous l'égide plus qu'évidente d'un déterminisme proné comme solution aux carences réflexives.En d'autres mots, lorsque j'affirme que je pourrais changer si la société elle même changeait, j'entends qu'influencé par elle je suis soumis à son pouvoir impérieux et que mes actions et donc leur résultat n'est plus le fruit de ma volonté propre,en définitive je me dédouane de toute responsabilité en placant mon commandement sous un force extérieur qu'apparement je ne contrôle, je nie ma liberté pour taire ma responsabilité, mauvaise foi et lachête commune, ainsi ce n'est pas moi qui ne marche pas droit c'est le monde qui va de travers..0 vous me renvoyez à l'opposition Sartre/Spinoza, vous avez partiellement raison même si je crois qu'elle portait sur la nature.Mais revenons à Locke etc nos amis qui nous prouve que nous conquérons la nature et que par conséquent nous forgeons la société par nos comportements individuels stricto sensu, si bien que la société n'est en définitve que le conglomérat des destins individuels.Ainsi malgré les pleurs d'esprits étriqués qui veulent prouver le contraire, la société change d'elle même en temps qu'entité en perpétuel mouvement se construisant et dont l'aboutissement conclusif n'est que celui que nous avons choisi et ordoné.La société nous appartient, nous la déténons et de facto elle ne nous détermine pas...Ainsi changer la societé pour changer l'Homme n'aurait aucune conséquence, la société n'étant que l'exaltation de notre volonté de puissance et de notre marche continue vers l'évolution. La désir de vouloir la "changer",est un enfantillage, mais ce souhait exprimé résulte de la perception que nous avons de l'espace sociétaire ainsi notre frustration, notre sentiment d'echec ou bien encore notre manque de répère nous poussent à vouloir nous réfugier derrière une responsabilité de notre espace politique( Polis d'Aristote etc, je ne vous ferez pas la honte de devoir vous rappelez la philosophie grecque:p), en définitive nous cherchons une condamnation générale de nos inepties particulières: je me cache derière un groupe pour mieux me voiler mes propres fautes.Laches sont ces esprits, laches sont ceux vils pleutres qui refusent de voir plus loin que les horizons imposées par leur subjectivité, et devons nous rappelez que chaque révolutionnaire est un couard qui répond au besoin de sens à donner son existence, dans la condamnation unilatérale d'une société qu'il veut achever faute de parvenir à appréhender un véritable but dans son existence propre? A ce stade , nous pourrions affirmer comme vous devez certainement vous y attendre que si la societé ne peut changer l'hommer, c'est en changeant l'Homme que nous changerons la société?( Mm si je le répète vouloir changer la société, reviendrez à vouloir nommer un canard une oie, en pensant que cela me permettra d'accéder au contentement). Néanmoins à l'instar de la société changer l'homme n'a pas de sens, il n'est pas doté d'une nature qui lui est propre ( Sartre) et sur laquelle même si  l'humanité est faite de diversités qui trouvent leur unité dans certaines spécificité que nous partageons, aucune action autre que l'acte individuel et conscient ne peut influer.Cette  idée de changement radical doit nécessairement ce faire sur un certain nombre de normes, un système de valeurs repensé et refondé..Or comment l'établir sans tomber dans la ligue des plus faibles ( Calliclés, dans le Gorgias de Platon) ou bien encore dans l'établissement d'une échelle de valeur subjective qui voudrait fonder un homme nouveau fruit de valeur pronée en temps qu'idéalisme devant être partagé par tous car jugé nécessaire par certains? Heureusement en esprit éclairé nous avons commis un nombre de paricides assez conséquents et renvoyez Pic de la Mirandole et ses compagons humanistes pour le moins loufoques à un repos bien mérité...En définitve penser le changement de l'Homme ne se fonde pas sur l'individu mais sur une idée de l'homme toujours plus ou moins subjective... Le non être de ce questionnement philosophique est pourtant comme le suggérait mon camarade le fruit du plus grand dommage que connaisse notre monde, celui de l'égotisme triomphant que voudrait "changer" les choses sans avoir à les affronter, qui voudrait digérer des sommes de connaissances prémachées et prédigérées. En définitve notre monde se noit dans un tissu d'inepties et de stupidités, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut crier au nécessaire de l'Homme ou de son espace politique, impossible et contraire à l'entendement,  il faut paradoxalement peut être voir dans ce constat nietzschéen l'aboutissement logique de nos choix séculaires..L'Homme n'est que ce qu'il a projetté d'être, la société n'est que le fruit de ses ambitions contradictoires et de ses perversions multiples, sur lequelles il ne peut revenir du fait  que ces dernières sont viscéralement corrélées à sa personne. Excusez moi cet article est vraiment pathétique, ne voyez pas en ces mots une prétérition banale, j'en ai parfaitement conscience et je promets de m'évertuer à proposer des écrits plus dignes de mes collaborateurs dans des temps prochains. CALX

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